MAINTENANT JE COMPREND...

et tous ces pseudo-débats à la con, ça prouve surtout une chose : le grand absent de la scène, le cadavre dans le placard, c'est l'Humour (et je parle pas des blagounettes du web ou des rigolades entre potes... juste l'humour qui sous-tend toute activité valable... musique y compris).

Alors là, carrément d'accord... Avec ces débats à la con (comme tu dis, et qui finalement, ne le sont pas tant que ça quand on voit certaines discussions bien plus stériles), on occulte un principe qui est avant tout celui qui me motive : le plaisir !

Et personnellement, si j'entendais plaire à la masse à chaque fois que j'entreprends quelque chose, je ferais parti de ces non-musiciens (et non pas non-mélomanes) qui effectivement, ne voient plus l'intérêt de s'exprimer et ne se sentent pas intégrer. Mais avant tout, je m'exprime et personne ne me l'interdit (tout du moins, jusqu'à présent). Et finalement, la persévérance finit par payer, puisqu'avec mes compères de l'image, tout doucement, notre travail commence à interpeller. Mieux, nous travaillons avec des personnes qui eux, maîtrisent les mots bien mieux que nous, voire nous intégrons d'autres Arts comme la danse, la sculpture, l'aménagement d'espace ou autre. Je reste partisante d'une globalité, d'un ensemble.

Mais bon, l'utopie reste mon principal défaut...

Mais bon, l'utopie reste mon principal défaut...

c'est pas un défaut... c'est quasiment une perversion!!!
(mais quoi, le plaisir peut-être pervers aussi...)

edit modo.

petite précision sur ce que je disais (mais c'est ma faute, je n'ai pas été assez claire) : quand je parlais de non-intégration à la culture, je voulais dire culture musicale ... c'est à dire, que quelqu'un qui débarque dans une soirée / free sans avoir la possibilité de savoir ce qui passe comme type de musique (genre) voire même savoir même qui joue, peut passer une très bonne soirée, apprécier la musique, se sentir intégré à la culture (au sens large), mais il lui manque ce qui lui permettra de retrouver cette musique / approfondir en dehors des soirées. or, je trouve que c'est loin d'être anecdotique, puisqu'à mon avis, c'est une des causes du formatage musical que j'évoquais. d'où l'intérêt des genres, de catégoriser, tout en ayant évidemment conscience que les catégories ainsi créés sont faites pour être subverties, dépassées, et qu'elles ne sont jamais objectives ou clairement définies (mais c'est qui fait tout l'intérêt des discussions sans fin qu'on peut avoir à leur propos : elles font réfléchir)

(mais c'est qui fait tout l'intérêt des discussions sans fin qu'on peut avoir à leur propos : elles font réfléchir)

Tout à fait !!! Et je trouve que ce sont des échanges intéressants...

Parce que finalement, on en parle pas mal quand on est en dehors des soirées, mais devant le son, on est tous bien d'accord ! Et bizarrement, on en parle beaucoup moins...

Lorsqu'on s'engage dans une réflexion sur la musique comme musicien, l'idée même de définir la musique me semble paradoxale.
( André Boucourechliev )