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Liste des soirées connaissant des problèmes d’organisation

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il y a 22 ans 1 semaine #256 par baboon
toujours de technopole/L'observatoire des fetes :!:
et transmit par gerard speedcore :evil:
( ca donne bien la mesure du double language qui caracterise notre administration et nos politiques) :

"Annulations de soirées payantes :


Organisation : ADME
Ville : Dijon
Date : 08/06/2002
Faits : Arrêté préfectoral contre la salle pour des raisons de sécurité. Plus aucune soirée ne pourra être organisée jusqu’à nouvel ordre.
Conséquences pour l’organisation : Pertes des avances faites, mais assurance annulation.

Organisation : AK44
Ville : Metz
Date : 18/05/02
Faits : Depuis la mise en place du décret le 03 Mai 2002, la FIM (Foire Internationale de Metz) a décidé d’interrompre l’organisation de soirées, pour des raisons de drogues et d’armes blanches (cf Doc écrit par la FIM). L’annulation a été donnée par la FIM une semaine avant l’événement.
Conséquences pour l’organisation : Pertes de cachets avancé aux artistes, assurance annulation.

Organisation : Hot Sound
Ville : Nancy
Date : 27/05, 20/07 et 10/08
Faits : Trois soirées annulées en l’espace de 3 mois :
- première soirée annulée qui devait se dérouler au Zénith de Nancy, car la demande d’autorisation n’avait pas été envoyée dans les temps.
- Deuxième soirée annulée devait se tenir dans un fort près de Nancy. Le propriétaire a reçu une mise en garde orale contre l’organisation de soirées techno dans son lieu. Le lieu n’étant pas adapté le propriétaire de la salle a du refuser la soirée.
- Troisième soirée devait se dérouler dans un stade de football dans la vile de Baccarat. Refus de la commission de sécurité deux jours avant.
Conséquences pour l’organisation : Pertes d’environ 20 000 à 30 000 euros en trois mois. Risques de dépôt de bilan de la SARL qu’il avait créé il y a huit mois rentrer dans la « légalité ».


Organisation : Christophe Moulin
Lieu : Normandie
Date : 07/06
Faits : Deux salles contactées : Mise en garde écrite contre le propriétaire d’un club de Normandie, contre l’organisation de soirées techno. Pas d’autorisation de fermeture tardive accordée à la salle L’Ultrason, annulation de la soirée.
Conséquences pour l’organisation : Pas de pertes car l’association ne proposait que le plateau. Mais difficultés suite à ces deux événements de trouver des lieux adaptés.

Organisation : NC par peur de représailles
Lieu : Cannes
Date : NC
Faits : Après-midi techno organisée sur un lieu prêté par la Mairie et reconnu comme squat d’artistes depuis 10 ans. Intervention policière, pour couper la musique pour cause de gêne de voisinage. Musique coupée, et mise en place de percutions. Retour de la police nationale, charge violences, gaz lacrymogènes. Pression de la part du procureur de la république pour qu’il n’y ait pas de plainte de la part des organisateurs.

Organisation : SSP
Lieu : Var
Date : 07/07/02
Faits : Refus de la part de la préfecture pour demande tardive et lieu non adapté.

Nom : Association Loi 1901 LC-LA-CI
Lieu : Alpes-Maritimes
Type de soirée : Festival de Musiques Electronique payant 2000 à 3000 personnes le 31/08/02
Faits : Annulation après 4 mois de présentation de dossiers, de rencontres avec les mairies, préfectures, gendarmeries... et de demandes envoyées qui n’ont pas été répondues pour la plupart.

Nom : Nautilosh – Association Culturelle Maritime Européenne - www.nautilosh.org
Lieu : Dunkerke
Type de soirée : Soirée payante, accueillant des artistes de divers styles musicaux (Raga, Jungle, Dub, Hardtekno, Hardcore, ..). Concerts, artistes électroniques, etc... 16/11/02
Faits : Annulation le 15/11/02. Pas de motif claire invoqué. Attente du remplissage du questionnaire OF par les organisateurs.

Nom : YESAOW ASSAUT - Agricore Party
Lieu : Limousin
Type de soirée : Soirée payante organisée par une association loi 1901 dans une ancienne salle polyvalente appartenant à un particulier.
Faits : Refus de la part de la Marie car le bâtiment n’est pas aux normes de sécurité. Des soirées plus conventionnelles y sont organisées (balles, mariages, etc...).

Saisies de sons :

Organisation : Yatha-Butha
Date : samedi 18 mai 2002,
Lieu : Sauclière (Aveyron),
Faits : Saisie de la sono d’une fête d’anniversaire réunissant 150 personnes. Le propriétaire du terrain a eu aussi des problèmes avec les gendarmes et a du signer une déposition bidon ! Les organisateurs avaient l’autorisation du maire

Fucking Crackers : Vers Perpignan 08/05/02 Free Party. Son saisi

Kway : Vers Barjac 12/05/02 Free Party. Son saisi

Salam/DDS/TRS/Psykostazi : Sarzeau (56) prêt de Vannes. Free Party. Son saisi par les gendarmes.

Son saisi Est de la France : Week End 22/23 Juin.

Son Oxyde saisi Rennes : Week end 15/16 Juin.
Procès : Amende de 500 euros par organisateur son rendu.

09/08 : Ardèche : Free partie de 700 personnes. Charge de plus de 120 CRS et gendarmes. Saisie de son. Violences. Inculpations.

2002-11-12 : Teuf K1/recidivist : Intervention Policière sur le lieu. Saisie du matériel.

Nuits Blanches : Soirée gratuite sous le Pont de Tolbiac. Charge de CRS, violences, gazs lacrymogènes.

Week-end du 09/11/02 : Echo6Tem + Recidivist : Nord de la France : Saisie du son par les gendarmes à 07h00 du matin.

Week-end du 16 Novembre : Marcoux / Loire : Organisation d’un anniversaire de 50 personnes sur un terrain public (forêt...). Intervention des gendarmes. Saisie du son. Interpellation des deux « organisateurs de rave » qui en fait ne faisaient que fêter leur anniversaire avec de la musique techno en plein-air.

Plus de 25 sound systems ont été saisis, mais ils n’ont pas été répertorié car les fêtes étaient trop petites et peu médiatisées.


Organisateurs rencontrant ou ayant rencontré des difficultés ou des incidents :

Nom : Astropolis SARL
Lieu : Finistère Nord
Type de soirée : 8ème édition du Festival de Musiques Electroniques payant
Dossier : Non fourni mais disponible
Problèmes rencontrés : Arrêté municipal de la part du maire de la commune, pour des raisons non-valables. Arrêté annulé par le Tribunal administratif de Rennes. Fortes pressions locales.
Déroulement : Aucun incident n’a été à déplorer. Organisation parfaite, come l’a souligné la préfecture.

Nom : Association Loi 1901 LC-LA-CI
Lieu : Alpes-Maritimes
Type de soirée : Festival de Musiques Electronique payant 2000 à 3000 personnes le 31/08/02
Dossier :
- Demandes faites un mois à l’avance, auprès des préfectures concernées (Alpes-Maritimes & Var).
- Présence confirmée de : Croix Rouge, Médecins du Monde, Sapeurs Pompiers.
- Société de sécurité agréée par la Préfecture. Assurance responsabilité civile
- MAIF
- Prise de contact avec VERITAS pour agrément installation électrique
Demandes faites pour terrains en extérieur :
- Commune de Cipières (Alpes Maritimes) : Demande écrite faite le 07/05/02. Réponse envoyée par le conseil municipal le 17/07/02. Refus du conseil municipal écrit sans motif invoqué. (lettre fournie dans le dossier). RDV pris avec la gendarmerie de Bar-sur-Loup pour annoncer la soirée
- Commune de la Bastide(Var) : Terrain situé sur le Mont Lachuens. Le terrain appartient à la commune et au SIVOM. Terrain répondant au normes de sécurité (2 accès distincts pour les voitures, zone non forestière, etc...). Terrain souvent « squatté » pour des soirées non déclarées, sans aucune intervention de la part des autorités. Refus de recevoir l’association LC-LA-CI de la part de Maire de La Bastide et de la part du Président du SIVOM. Amalgame fait entre Festival Electronique Payant et Free-Partie.
- Commune de Cogolin : Une soirée de musique Reggae s’y est déroulée au mois de Juillet. Envoi du dossier complet de présentation de l’événement par Fax. Demande d’autorisation refusée sans entretien préalable avec l’association, ni réponse écrite invoquant un motif précis.
A ce jour aucun lieu n’a été trouvé pour cette association qui navigue de préfectures en mairies et se voit fermer toutes les portes.
Discrimination musicale et amalgame entre « Fête Légale Payante » et « Free Partie ».
(Affaire à suivre)

Nom : Braderie Electronique - www.electroad.com
Lieu : Lille – NordExpo – 24h de concerts électroniques Non- Stop
Type de soirée : Soirée payante. Evénement multi-sons intérieur + extérieur durant 24h.
Problèmes rencontrés : Intervention des forces de l’ordre à 1 heure du matin pour arrêter un des chapiteaux abritant le son house musique. Puis on fait pression sur les organisateurs afin de baisser le son sur tous les stands même ceux ne possédant qu’un kw de son... Toutes les autorisations avaient été obtenues par les organisateurs. Un manque de communication flagrant entre les différentes autorités concernées.
Pertes : L’organisation à perdu entre 20 000 et 30 000 euros et a également perdu du crédit par rapport à son public.

Nom : Déocore
Lieu : Strasbourg
Type de soirée : Soirée payante – Dans le cadre du Téléthon. Tous les bénéfices devaient être reversés au Téléthon.
Problèmes rencontrés : Refus de la sale après acceptation du dossier par la Mairie. Motif pas assez de courant électrique dans la salle. L’organisation propose donc d’alimenter la salle via un groupe électrogène extérieur. Refus de la part de la salle. Les organisateurs ont du trouver un autre lieu pour la semaine suivante, et décaler les artistes bookés ce qui aurait pu causer un préjudice dans le cas de l’annulation d’un artistes, puisque 50% des cachets sont versés avant l’événement.
Nouveaux Problèmes rencontrés : Après avoir en quelques jours, retrouvé une salle afin de pouvoir organiser leur rave party, le Gymnase de Corcieux (88), ils se trouvent de nouveau face à un mur. Après avoir reçu un accord de la part du Maire de Corcieux pour un événement finissant à 4h du matin, et avoir reçu une autorisation de débit de boisson, le Maire c’est rétracté.... Suite à un avis défavorable émis par la commissions de sécurité. L’association du Téléthon locale s’est également rétractée, car, selon son président : « Le Téléthon ne reçoit pas d’argent des soirées types « Raves Party », car l’association ne veut pas être associée à ce genre d’événements,... ». Le médiateur « Rave » de la préfecture du Jura a été informé de ce dossier. Un suivi très méticuleux des actions menées par le médiateur sera effectué. Ces organisateurs sont victimes d’une campagne propagande « anti-rave » qui sévit actuellement dans l’est de la France, et qui est menée par une mère et son mari dont la fille est décédée tragiquement lors d’une prise d’extasy hors rave party, et qui avant dans sa poche lors de son décès un « flyer » pour une soirée organisée par cette organisation.

Nom : Squatt Alternation
Lieu : Paris
Type de soirée : Soirée alternative organisée par le Squatt Alternation. Présence d’artistes européens : Italie, Autriche, Allemagne. 400-500 personnes.
Faits : CF Rapport d’incident. Infiltration des forces de l’ordre en civile sans brassards. Agression de certains participants à l’aide de bombes lacrymogènes.


Nom : AK44
Lieu : Metz
Type de Soirée : Soirée payante organisée dans le nouveau Parc de Exposition de Metz. Première soirée de ce type organisée dans ce lieu. Deux salles pour une capacité totale de
6 000 personnes.
Faits : Pas d’autorisation de vente de boissons alcoolisées délivrée. Ces organisateurs ont fait plus de 10 soirée durant 2001 et 2002, d’une capacité de 2000 à 5000 personnes, aucun incident ni accident du à la consommation abusive d’alcool n’ont été a déplorer. L’organisation demande quel sont les critères de sélection pour délivrer ces autorisations.

Les problèmes en région :

Est de la France :
Un événement tragique à frappé l’est de la France durant l’été : une jeune fille est décédée suite à la prise d’extasy, en dehors d’une rave party. Et cette jeune fille avait dans sa poche, un flyer pour une soirée Rave payante, organisée par « Hot Sound », qui a du changer de nom suite à cet incident pour « Déocore ». Depuis cet incident les parents très choqués, mènent une campagne farouche anti-rave party, associant dealers et organisateurs. Au mois de juillet un article très diffamatoire a été publié dans l’Est Républicain, mettant en avant le fait que les organisateurs de soirées raves étaient des dealers de drogue, et présentait le flyer de la soirée « Hot Sound », disant que l’on pouvait explicitement lire, pour les habitués, que de la drogue serait disponible sur place... Cet article a été repris au Journal de 20H sur France, montrant le flyer de la soirée, et portant un très grand préjudice aux organisateurs de cet événement, dont l’un est Colonel dans l’Armée Française.
Un droit de réponse a été demandé à l’Est Républicain, et a été refusé par la rédaction, prétextant que les dealers (ou meurtriers) n’avaient pas droit de réponse.
Ces parents, ont lorsqu’ils ont appris que cette même organisation souhaitait faire un autre événement, ont fait un mailing aux maires, préfets, gendarmeries et autres associations type Téléthon, leur disant qu’il était inadmissible que des raves parties soient organisées dans l’est...
Une violente campagne de répression frappe actuellement les organisateurs dans l’est de la France, et les autorités ne semblent pas vouloir suivre le message qui a récemment été lancé par la ministère de l’intérieur.
Technopol et l’Observatoire de la Fête s’inquiètent de cette situation de discrimination et de répression accrue.


Contact Observatoire des Fêtes
c/o Technopol
Tommy Vaudecrane
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